Simon Provost

Candidat au doctorat en histoire, Université du Québec à Montréal
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Candidat au doctorat en histoire, Département d’histoire, Université du Québec à Montréal

Simon Provost est candidat au doctorat en histoire à l’Université du Québec à Montréal. Son projet de recherche doctoral, financé par le CRSH et par le FRQSC, porte sur les représentations des communautés ethniques dans le discours indépendantiste québécois, de 1957 à 1995. Après un baccalauréat en sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais, il a complété une maîtrise en histoire à l’UQAM. Son mémoire de maîtrise analyse les utilisations des termes indépendantiste, souverainiste, séparatiste et sécessionniste dans les revues intellectuelles québécoises, de 1957 à 1970. Ses intérêts de recherche principaux s’inscrivent dans l’histoire politique et intellectuelle du Québec. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire du mouvement indépendantiste québécois, ainsi qu’aux différentes représentations portées par celui-ci.

Direction de recherche

  • Stéphane Savard (histoire, Université du Québec à Montréal);
  • Martin Pâquet (histoire, Université Laval).

Champs d’expertise

  • Histoire politique
  • Histoire intellectuelle
  • Nationalisme
  • Mouvement indépendantiste
  • Représentations
  • Minorités culturelles
  • Révolution tranquille
  • Revues

Recherche

Titre provisoire : « Par l’argent puis des votes ethniques, essentiellement » : Les représentations des minorités culturelles dans le discours indépendantiste québécois, 1957 à 1995

Mon projet de recherche analyse comment les minorités culturelles sont représentées dans le discours indépendantiste québécois. Ma période chronologique débute en 1957, avec la fondation du premier groupe indépendantiste moderne, l’Alliance laurentienne, et se termine en 1995, avec le deuxième référendum sur l’indépendance du Québec. Cette période correspond à l’arrivée de nouveaux groupes de néo-Québécois, qui s’ajoutent aux minorités culturelles déjà établies sur le territoire. Le mouvement indépendantiste réagit à ces arrivées et adopte diverses positions par rapport à ces groupes minoritaires. Toutefois, le mouvement indépendantiste n’est pas monolithique et les prises de position indépendantistes face aux minorités ethniques pourraient changer dans les différentes composantes du mouvement. Ce projet de recherche étudie donc ces représentations différenciées portées au sein du mouvement souverainiste.


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